
"Un coeur en sourdine" : une saga amoureuse, familiale, historique et transatlantique entre la Normandie et le Québec, à lire sur l'air de "L'été indien" de Joe Dassin !
Alexandra PASQUER
Romancière
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Les Tamalous - Extraits

Une plongée au cœur de la « silver economy » où Alexandra Pasquer transforme les maux en mots pour aborder le sujet du vieillissement avec humour et espérance.
Le roman a reçu le prix 2017 de la Ville de Rambouillet.
"Pourquoi pas un cognac ? lui suggérait la grille, dans un bruissement de roulement à billes. Il l’avait bien mérité, susurrait la porte vitrée. Ouvre enfin ta sacoche et compulse ton dossier, couinait le palier."
"Voilà qu’il divaguait, déjà plus préoccupé par l’anatomie de la fiche d’identité, que par sa généalogie."
"Elle se vengerait dès qu’elle pourrait. Quelle saleté d’artiste prétentieuse. Elle avait osé lui dire..."
"Pourtant, à 23 h 09, toujours rien d’intéressant à l’horizon. Il lui restait moins d’une heure pour concrétiser la prévision."
"Encore humain nonchalant le moment d’avant, il s’était dissout dans l’univers le moment d’après. Tétanisé debout. Foudroyé sur le coup. Total amoureux fou."
"Aucune passion, aucun élan dans son rapprochement. Seule une volonté farouche de se transcender dans le sang et la chair de son enfant."


« Pompiers, urgences, hôpital. Les événements se succédaient sans réclamer sa collaboration. Sous le choc, Ferdinand avait perdu connaissance. Les passants, témoins de l’accident, s’étaient vite mobilisés. Tout s’était enchaîné. Le blessé n’avait rien sur lui. Ah, si !
Une clé dans la poche de son vêtement. Personne ne le connaissait vraiment. De vue, seulement. Il était si solitaire, si peu souvent dans le quartier. On le surnommait "le vieux Monsieur qui courait ", mais personne ne connaissait son nom, encore moins son adresse.
Il appartenait à l’environnement, sans y tenir davantage qu’une place de figurant. Ils chercheraient plus tard son identité. L’important était de le soigner. Blessé, inconscient, rien ne semblait cassé. Les pompiers tentaient de le réanimer, tout en préparant son transfert vers l’hôpital le plus proche. Il respirait, son pouls était faible, mais stable. Il saignait beaucoup, mais les blessures paraissaient superficielles. La mécanique squelettique s’en sortait bien apparemment. »


« Assise sur un tapis de sol, Alicia fixait le plancher. Dans sa salle de gymnastique particulière, elle laissait ses larmes dévaler les courbes rebondies de ses joues dodues. Ses pleurs étaient autant de rage impuissante que de douleur. Pourtant, c’était sa journée. Aujourd’hui, elle pouvait s’apitoyer sur son sort. C’était son anniversaire. Un an de plus, quelle excuse suffisante ! Elle ne fêterait pas cette gifle du temps. Comme d’habitude , elle ne ferait rien. Enfin, rien de particulier. Elle ne
fêtait plus depuis si longtemps, que plus personne ne connaissait son âge véritable. A part ses filles évidemment. Pour entretenir le mystère, elle avait trafiqué sa carte d’identité . Elle appréhendait tellement le moment de changer son vieux document usé, qu’elle conservait , pour l’instant, ses papiers périmés. »
L'Haÿ-les-Roses avec le super président Alain Mabanckou et Youssef Zirem


« Le facteur avait abondamment commenté l’événement, enrichi des potins glanés au cours de sa tournée. Le journal dans une main, le faire-part dans l’autre, Angèle avait longuement contemplé cette triste fin. Au moins Gwenaël n’avait pas souffert. C’était brutal. Inattendu. Définitif. L’enterrement était prévu le jeudi suivant. La veille de son rendez-vous chez le grand manitou. Mauvais présage. Peut-être pas finalement... Pas deux épouvantables nouvelles dans la même
semaine. Gwenaël était de la même année qu’Yvan, son mari. A l’école, au service militaire, à la soirée annuelle de la promotion, ils s’étaient toujours côtoyés , sans jamais vraiment se rencontrer.
Vieilles connaissances plus que véritables amis, leurs bulletins de naissance les avaient rassemblés. De loin en loin, ils se retrouvaient dans les fêtes de villages, les mariages, les enterrements.
Aujourd’hui, c’était le sien. »

ILS EN DISENT...

« J’aime l’énergie, la vitalité et le talent relationnel des Tamalous. Ils sont très actifs et, malgré leurs soucis de santé, ils rêvent d’avenir et d’optimisme. Ils abordent également un thème qui m’est cher : la place de la femme dans notre société. Je souhaite longue vie aux Tamalous, dont j'ai le plaisir d'avoir accompagné l'éclosion ! »
Marie-Christine Oghly Vice-Présidente du Pôle International du MEDEF et des Femmes Chefs d'Entreprise Mondiales, Présidente de Solendi, Micado, Enginsoft

« Pleine d’envies et d’espoir, la vie continue après 70 ans ! Avec Les Tamalous,
découvrez la poésie de la silver economy et la place des seniors dans notre société. »
Olivier Simmat
Conseiller du Président Musée d’Orsay

"Le seul livre au monde dont les pages ont tourné à plus de 200 km/h !"
Polo Grisoni, champion de parachutisme aux plus de 20 000 sauts !
"Yvette, ça me fait penser à un nom de comédienne et à une rivière comme à Bures sur Yvette."
"Angèle, on se les gèle et pour moi c'est du Pagnol !"
"Alicia, c'est Alice il y a."
"Quant à Ferdinand, c'est faire dînant et faire dire non."
2 Jacqueline, Mauricette, Odette, 2 Anne-Marie et Georgette
La Résidence du Parc
Paris 13ème